La taille du pénis ne compte pas, c’est juste une question de compatibilité anatomique
Quand on parle de sexualité, on en vient forcément à parler (à tort) de la taille du pénis masculin. On nous bassine avec la longueur ou l’épaisseur (circonférence) parfaite qui fera jouir toutes les femmes de la Terre. Le point positif aujourd’hui, c’est que le message qui est relayé est le suivant. Avoir 24 centimètres n’est pas la condition sine qua non pour être un bon amant. On voit apparaître des études scientifiques sur la taille moyenne du pénis : 8,8 cm au repos et 12,9 cm en érection. On s’adresse aussi à ces dames pour savoir ce qu’elles pensent de la taille idéale du sexe masculin. Il en ressort deux chiffres : 16 cm de long pour 12,2 cm de circonférence). Mais vous savez quoi ? Au final, on s’en fout royalement. Et oui, ce n’est pas le plus important.
Pour quelle raison et pourquoi je peux affirmer cela ? D’une, pour que vous arrêtiez d’être obsédé par cette fameuse taille (qui peut être handicapante, cf mon article sur le témoignage de Stéphane) et de deux, pour revenir à la base de la base, le Kamasutra qui avait déjà donné une réponse à cette question qui tracasse tous les hommes.
Vous allez voir, ce n’est pas qu’une question de longueur ou de largeur mais bien de compatibilité des organes génitaux.
Les clés sur la taille idéale du pénis sont dans le Kamasutra
Le sexe de l’homme et de la femme selon le Kamasutra
Pour avoir des réponses à nos problématiques actuelles, il faut aller puiser dans le passé et notamment dans le Kamasutra. Écrit entre les VIe et VIIe siècles par Vâtsyâyana, il est connu dans le monde entier pour ses 64 positions sexuelles. Mais quand on se penche réellement dessus, il va bien plus loin que ça. Composé non pas d’un mais de 7 livres, il aborde un sujet sans aucun jugement, le sujet de la taille du sexe masculin. Le Kamasutra avait déjà à l’époque une logique implacable. Notre société actuelle devraient en prendre de la graine.
J’ai envie de vous dire que chaque pot à son couvercle, cela résumerait bien la façon de penser du Kamasutra. L’homme et la femme sont définis suivant les caractéristiques de leurs organes génitaux. Selon la dimension de son pénis (Lingam en sanskrit), l’homme est défini comme lièvre, taureau ou cheval. Selon la profondeur et la circonférence de son vagin (Yoni en sanskrit), la femme est définie comme biche, jument ou éléphante. Cette comparaison Homme/animal est très parlante et surtout très réfléchie. Vous allez le comprendre.
L’homme doit avoir un sexe qui correspond anatomiquement à celui de sa partenaire sexuelle
On ne fait pas s’accoupler une souris avec un éléphant
En fait, vous allez peut-être sourire mais c’est comme si vous aviez l’intention de faire copuler un éléphant avec une lapine ou une souris. C’est juste pas possible ! C’est là que le Kamasutra veut en venir : chaque sexe masculin a un sexe féminin qui lui correspond.
Dès lors, pour qu’un couple puisse s’entendre sexuellement, il existe des « unions » qui fonctionnent et d’autres qui auront plus de difficultés à donner quelque chose d’épanouissant pour la femme mais aussi pour l’homme. Sans rentrer dans les détails, il est logique qu’une « union parfaite » (appelée « union égale ») verrait selon le Kamasutra le lièvre aller avec la biche, le taureau avec la jument et le cheval avec l’éléphante. Toutes les autres « unions » ou « unions inégales » vont engendrer un décalage entre les tailles des organes génitaux (« hautes unions » lorsque l’homme surpasse la femme en dimensions et « basses unions » lorsque c’est la femme qui surpasse l’homme en dimensions).
Mettez un lièvre avec une éléphante, il est fort probable que l’éléphante ne sentira pas grand chose donc que l’orgasme ne sera pas au rendez-vous, le sexe flottant dans le vagin. Mettez un cheval avec une biche et la biche risque d’avoir mal pendant le rapport alors que monsieur aura tendance à trouver le vagin de madame trop serré.
Le Kamasutra remet les pendules à l’heure sur la taille du pénis !
Dès lors, l’homme et la femme devraient en tirer plusieurs conclusion :
- d’une, que vous n’avez pas à complexer si jamais cela se passe mal avec votre partenaire. En effet, c’est juste que vous n’êtes pas compatible avec lui/elle. C’est ni de votre faute ni de la sienne !
- de deux, que ce n’est pas une question de longueur mais plutôt de largeur de pénis, le Kamasutra mentionnant qu’il est toujours mieux pour l’homme d’être plus large que sa partenaire.
- de trois, que maintenant lorsque vous lirez ou entendrez certaines femmes ne jurer que par des pénis de tailles folles, les TBM comme on les appelle, vous les verrez autrement. Vous saurez que ce sont des « éléphantes » et que ce n’est pas juste une histoire de fantasmes féminins. Pour trouver chaussure à leur pied, elles ont juste besoin d’un pénis imposant. Inversement, vous saurez pourquoi certaines femmes ne peuvent pas faire l’amour avec une grosse verge.