Ne sous-estimez pas l’importance de la question de la lubrification et de la sécheresse intime !

Les gens n’ont qu’une seule idée en tête lorsqu’ils veulent faire l’amour à savoir donner des orgasmes et prendre du plaisir, évidemment. Or, quand ils sentent qu’ils ont besoin de conseils parce-qu’ils n’arrivent pas à faire jouir une femme, ils cherchent à devenir efficace et palier à leur manque de savoir-faire d’une seule et unique façon. Laquelle ? En misant tout sur les bonnes techniques pour faire jouir les femmes ! Or ils ne s’en rendent pas comptent mais en résonnant de cette manière, ils passent à côté de beaucoup de questions importantes à l’origine de ce manque de plaisir justement. Et oui, donner des orgasmes, cela ne passe pas que par la bonne façon de stimuler un vagin ou un clitoris. Non, c’est un tout !

Dès lors, vous devez comprendre que le sexe (et les orgasmes féminins) ne se résume pas à la seule et unique pénétration ! L’orgasme est (selon mon expérience) toujours une question d’anticipation et donc de préparation à cette pénétration. Il ne faut pas juste penser « action » entre guillemets. Si on ne voit pas les choses comme ça, on devient vite un homme trop pressé qui brûle les étapes. Et c’est là que les soucis arrivent.

En effet, quand on fonce tête baissée, ça coince très très vite. La sexualité, cela doit donc s’aborder d’une façon très globale afin justement de n’oublier aucun aspect, ce qui, dans le cas contraire, aurait pour conséquence un inconfort, une incompréhension, un manque de plaisir de votre partenaire. Pourquoi je vous parle de ça ?

Tout simplement parce-que je pense notamment à la question de la lubrification intime qui va souvent de paire (à tort) avec la question de la sécheresse intime. En effet, si vous ne mouillez pas suffisamment mesdames, le rapport sexuel ne pourra pas bien se passer et donc déboucher sur un orgasme. Et messieurs, pour bien faire mouiller votre copine, cela ne tombe pas du ciel. Il va falloir y mettre du vôtre pour passer de la « zone désertique » à un « oasis intarissable » si je puis dire !

Allez, voyons tout ça ensemble car oui, sécheresse intime et manque de lubrification, il ne faut pas passer à côté de ces questions ultra importantes !

Stop à la sécheresse vaginale !

La question à se poser : le rôle de la lubrification lors des rapports sexuels !

Et oui, la question est essentielle mais personne ne s’y intéresse vraiment. Mais alors pourquoi est-ce si important de bien lubrifier pendant les rapports sexuels ? En fait, ce n’est pas une question anodine, n’est-ce pas mesdames ? Et oui, chaque aspect de la relation sexuelle a son importance et ce afin que le rapport sexuel se passe bien et déclenche l’orgasme féminin tant convoité ! Encore une fois, il faut penser plaisir, certes, mais il faut aussi penser confort, l’un n’allant pas sans l’autre.

Il faut donc s’intéresser aux mécanismes de la lubrification vaginale avant même de tenter d’améliorer ce processus parfaitement naturel mais qui peut coincer chez certaines femmes en mettant toujours en exergue le fait qu’il faut distinguer un déficit de lubrification vaginale lors des rapports sexuels dû à :

  1. une sécheresse vaginale donc un souci au niveau de la flore vaginale qui peut être lié à l’hygiène intime, à des causes médicamenteuses etc.
  2. des facteurs externes qui ne relèvent pas d’un simple déséquilibre du pH naturel du vagin comme le manque de préliminaires, le stress etc.

Le rôle de la lubrification, parlons-en !

La lubrification féminine est une réponse naturelle du corps à l’excitation sexuelle mais pas que. Et oui, elle a aussi un rôle à jouer au quotidien, le vagin bénéficiant d’une hydratation naturelle.

Avec un doigt, en dehors de toute excitation sexuelle, explorez-vous mesdames, vous verrez alors la texture douce et souple de votre vagin, fruit d’une flore vaginale en parfait équilibre. Qui dit bon équilibre dit bonnes bactéries en mesure de produire suffisamment d’acide lactique ce qui a un objectif à savoir maintenir le pH du vagin entre 3,8 et 4,2. C’est le pH naturel du vagin. Au-dessus de 4,5, il se produit un déséquilibre de cette flore, autrement appelé dysbiose. Prendre soin de son vagin est donc essentiel car cela a forcément un impact sur les rapports sexuels (mais pas que comme on va le voir).

Et oui, qui dit bonne lubrification dit rapports sexuels facilités, le bonne lubrification du vagin réduisant les frottements inconfortables, ce qui contribue à une pénétration avec les doigts et le pénis agréable, sans accro. Cette sécrétion, produite par les glandes de Bartholin et les glandes vestibulaires, est une réaction complexe aux signaux hormonaux et sensoriels, je vais y revenir plus tard dans mon article.

L’importance d’avoir une flore vaginale en bonne santé

Mais qu’est-ce que la flore vaginale concrètement ? C’est bien beau de vous en parler mais il faut la définir. La flore vaginale (ou microbiote vaginal) est composée de bactéries présentes naturellement dans le vagin. Les bonnes bactéries, les lactobacilles, vont maintenir en équilibre la flore vaginal ce qui aura plusieurs effets :

  • vous maintenir en bonne forme générale car avoir un vagin en bonne santé et donc une flore vaginale qui pète la forme, cela a une incidence sur votre corps et votre système immunitaire (prévention des inflammations, de certaines maladies chroniques comme le diabète etc.).
  • prévenir des sécheresses vaginales (je vais traiter du sujet).
  • éviter les mycoses, les infections grâce à ces lactobacilles (tapissant la muqueuse vaginale) qui combattent les mauvaises bactéries grâce à leur supériorité numérique.
  • faire en sorte que la grossesse se passe sans couac. En effet, une flore vaginale équilibrée permet d’éviter des infections potentiellement dangereuses pour la mère et le futur enfant (infections des voies urinaires, du liquide amniotique, accouchement prématuré etc.).
  • renforcer votre corps face à certaines MST/IST (chlamydia, gonorrhée et l’herpès génital). Attention, je dis bien renforcer, pas éviter. Le seul moyen de ne pas attraper de maladies et d’infections sexuellement transmissibles reste d’éviter les conduites à risque donc de se protéger durant les relation sexuelles (préservatifs, digue dentaire etc) ou de se tester une fois posé avec un partenaire régulier.

Forcément, qui dit bonnes bactéries dit aussi mauvaises bactéries. On verra ensemble dans cet article pourquoi ces mauvaises bactéries peuvent apparaitre et votre rôle à jouer pour éviter qu’elles viennent semer la panique dans votre culotte (mode de vie, mauvaises habitudes etc.).

Les signes de la sécheresse vaginale

On y vient. La sécheresse vaginale est une éventualité pour beaucoup de femmes donc il faut en parler. Forcément, les signes cliniques de la sécheresse vaginale doivent vous alerter :

  • des inflammations,
  • des irritations,
  • des sensations de brûlures notamment lors des rapports sexuels,
  • une dyspareunie, à savoir des douleurs lors de la pénétration vaginale,
  • des infections à répétition,
  • des démangeaisons vaginales,
  • une odeur inhabituelle (souvent d’origine infectieuse),
  • des pertes vaginales.

Au moindre doute, on demande un avis médical. C’est la base ! Les méprises avec une infection urinaire sont courantes donc des examens complémentaire permettent d’être fixé. Dès lors, on n’attend pas que cela empire et que cela se transforme en infection vaginale généralisée. Il vaut mieux prévenir que guérir comme on dit !

Deux questions bien distinctes : pourquoi je ne mouille pas et pourquoi j’ai des sécheresses intimes ?

Il faut bien distinguer le pourquoi vous ne mouillez pas du pourquoi vous pouvez avoir des sécheresses au niveau du vagin. Pourquoi cette distinction ? Tout simplement parce-qu’on est parfois à l’origine du problème si je puis dire. Faire l’amour sans préliminaires (ou pas assez) par exemple, cela explique pourquoi de nombreuses femmes ne mouillent pas (assez) donc pourquoi elles ont alors plus de mal lors de la pénétration surtout si vous partez à la recherche du point G. En effet, la stimulation très particulière du point G pour donner des orgasmes vaginaux et/ou pour faire éjaculer nécessite un vagin bien lubrifié. CQFD

Dès lors, les facteurs influant négativement sur la lubrification féminine sont nombreux tels que les niveaux hormonaux (associés au cycle menstruel, à la grossesse ou à la ménopause), le stress chronique, la fatigue, et même certains médicaments. Identifier ces facteurs reste la première étape vers la résolution des problèmes de lubrification.

Et oui, il faut donc identifier la cause pour résoudre le problème !

Un manque d’excitation sexuelle (merci les préliminaires)

Les préliminaires pour stimuler le corps et l’esprit

Cela parait peut-être étonnant (surtout si vous le faites toujours à l’instinct notamment) mais faire l’amour, oui cela se prépare, mentalement et physiquement. Et cette préparation, c’est avant tout une question de préliminaires bien effectués pour justement permettre une bonne lubrification vaginale, votre partenaire alors dans un état d’excitation optimal, corps et esprit. Effectivement, et évidemment, c’est un point essentiel sur lequel je veux faire un focus ici.

Il faut en effet prendre le temps nécessaire pour les préliminaires ce qui va stimuler l’excitation et donc favoriser une lubrification adéquate. Des préliminaires plus longs, plus funs, plus poussés, bien pensés, qui sortent de l’ordinaire etc., tout ça permet au corps féminin de réagir naturellement et de maximiser la lubrification en produisant une quantité appropriée de lubrifiant naturel.

Vous ne mouillez pas assez ? Posez-vous la question suivante : combien de temps durent les préliminaires ? Si c’est 2 minutes pipe comprise, cela peut être la raison de votre souci actuel.

Je vous laisse jeter un œil à tous ces articles spécial préliminaires (gratuits sur mon blog), la clé pour aller ensuite jouer avec le point G notamment :

Ne négligez pas votre bien-être mental

Ce manque d’excitation, il peut aussi être d’ordre psychologique entre guillemets. Le stress du boulot (la boule au ventre qui ne disparait pas en pensant à la journée du lendemain), des problèmes de couple non réglés (merci la communication), des épisodes dépressifs etc. Tout ça, c’est un frein justement à la mise en place d’un laisser-aller, d’un lâcher-prise, d’un abandon mental donc physique. Sachez-le, vous ne pouvez pas être dedans donc être réceptive sexuellement dans ce cas. Ce n’est alors pas étonnant si vous ne mouillez pas.

Abusez de la masturbation mesdames

C’est aussi très souvent une méconnaissance de votre corps. Si vous ne savez pas comment jouir en vous masturbant seules mesdames, vous ne pouvez pas stimuler les bonnes zones érogènes, celles qui chez vous ont un effet dingue. Vous ne pouvez donc pas ensuite guider votre partenaire. La masturbation féminine est très souvent la solution pour comprendre ce qui vous fait mouiller justement ! C’est aussi de cette manière que vous pouvez reprendre confiance en vous et vous lâcher une fois en tête-à-tête avec votre partenaire!

Dans ma méthode, j’ai d’ailleurs tout ce qu’il vous faut concernant les préliminaires (et pré-préliminaires qui ont un effet surtout sur le cerveau, l’esprit) :

  1. un module dédié spécial mise en confiance,
  2. un gros focus sur l’abandon et le laisser-aller pour ouvrir les vannes du plaisir justement !
  3. et puis toutes mes astuces concernant les fameux préliminaires.

D’ailleurs, n’oubliez jamais que l’éjaculation féminine (le squirt) et le drainage du point G, ce sont 2 voies royales pour lubrifier un max et même à outrance ! C’est aussi pour cette raison qu’il faut vous intéresser au sujet des femmes fontaines ! 🙂

Une bonne hygiène de vie, le b.a.-ba. !

Comme je vous disais, bien dans sa tête bien dans son corps, c’est la base ! Forcément (mais on n’y pense pas toujours), l’impact sur la sexualité est réel car plus vous malmenez votre corps, moins vous le chouchoutez, moins vous prenez soin de vous au final, physiquement et mentalement, et moins vous serez à même d’être dans le bon contexte pour jouir pleinement justement.

Dès lors, voici quelques ennemis de votre flore vaginale :

  • la consommation de tabac et d’alcool, un fléau ! Je ne parle même pas de toutes les autres drogues non légales (cannabis etc.) !
  • vous adorez faire des longueurs à la piscine ? Vous passez des heures au sauna ou au hammam ? Je dis attention car votre vagin risque de ne pas apprécier (cela favorise les mycoses vaginales notamment) !
  • vous êtes casanière et l’idée de faire du sport à la salle, de courir dans la forêt etc. vous donne des boutons ? Là encore, on ne le répètera jamais assez, faire du sport participe d’un bien-être global (mental donc physique).
  • dans la continuité du point précédent, il va falloir ajouter un peu de « zénitude » dans votre quotidien pour botter les fesses de ce stress qui vous pourrit la vie. Et oui, le stress affaiblit votre système immunitaire. C’est l’équilibre hormonal qui s’en trouve alors perturbé, ce qui peut entraîner des déséquilibres de votre flore intime. Dès lors, un grand oui à la méditation, au yoga et à des activités qui vous plongent dans un état de relaxation total (l’ASMR, c’est pas mal aussi si vous êtes réceptive) !
  • on dort bien car cela vous évitera alors d’être fatiguée avant même de commencer votre journée (pas de coucher à 2 heures du matin, pas d’écrans avant de dormir (la fameuse lumière bleue)).
  • on l’oublie bien trop souvent mais on est ce que l’on mange. Dès lors, une alimentation pas suffisamment saine et équilibrée peut jouer sur votre flore vaginale. Qui dit bonne santé intestinale dit flore vaginale équilibrée. Et oui, manger n’importe quoi est souvent à l’origine d’un déséquilibre du microbiote, ce qui entraine la prolifération des mauvaises bactéries de la flore vaginale. Dès lors, on évite les mauvaises graisses (charcuteries, fast-food, plats industriels (plats transformés) saturés en sel et en sucre etc.). A contrario, on favorise les bonnes graisses (avocat…), les aliments riches en vitamine E (amandes, épinards…) ainsi que les acides gras oméga-3 qu’on trouve dans le poisson, les graines de lin, les oléagineux (noix…). Enfin, on abuse des fruits et légumes qui maintiennent un bon équilibre hormonal, sans oublier la bonne hydratation qui va bien (une hydratation adéquate maintient les tissus du corps bien irrigués, favorisant ainsi une lubrification naturelle) !
  • je vais une fois de plus repointer du doigt l’importance du « bien manger » car un bon microbiote vaginal découle d’un bon microbiote intestinal. Pourquoi ? En fait, c’est dans l’intestin qu’on trouve les fameuses lactobacilles. Grâce au film hydrolipidique qui recouvre la surface cutanée, ces bonnes bactéries passent de l’anus au vagin en parcourant le périnée et la vulve. Le microbiote vaginal est donc composé d’un certain nombre de bactéries du microbiote intestinal. C’est important de l’intégrer afin de comprendre pourquoi il est essentiel de bien manger.

Une bonne hygiène, au sens propre (c’est le cas de le dire)

Attention, sécheresses vaginales ne riment pas avec manque d’hygiène, pas du tout, ce n’est pas ce que je veux pointer du doigt ici. C’est juste que parfois, en tant que femme, on a de mauvais réflexes, des réflexes que votre flore vaginale déteste (et vous fait payer) ! Et ça, vous ne le savez pas forcément.

Lesquels ? On va en parler ensemble. Vous allez voir, il suffit juste de reprendre de bonnes habitudes :

  • cela peut paraitre étonnant mais choisir le bon sous-vêtement peut avoir un impact sur l’équilibre de la flore vaginale. Dès lors, c’est surtout le choix de la matière qu’il ne faut pas négliger. On privilégie le coton et on évite toutes les matières synthétiques. Pourquoi ? La culotte ou le string en coton évitent un « effet macération » si je puis dire, l’air circulant plus facilement, évitant ainsi l’installation d’un environnement trop humide. Dès lors le coton va créer un environnement moins propice à la prolifération de bactéries et de germes pathogènes. Ainsi, bye bye les infections vaginales en plus de réduire les frottements et les irritations. On dit merci qui ? Merci le coton, une matière respirante !
  • pour compléter le point précédent, de la même manière, quand vous faites du sport, évitez les vêtements et sous-vêtements trop serrés. Pourquoi ? Tout simplement parce-que cela favorise les irritations.
  • on bannit sans plus attendre les douches vaginales à savoir l’injection d’eau dans le vagin lors de la douche. Et oui, le vagin est autonettoyant donc on évite tout nettoyage interne et on préfère un lavage externe avec de l’eau tiède, de préférence avec la main plutôt qu’avec un gant.
  • pour faire sens avec le point précédent, on fait aussi très attention au gel douche qu’on choisit. Les senteurs enivrantes du type vanille, abricot ou encore fraise Tagada, c’est bien sur le papier mais c’est souvent une catastrophe pour le pH du vagin. Il existe d’ailleurs des gels douche spéciaux pour la toilette intime.
  • on privilégie le savon au pH neutre (sauf si vous êtes atteinte d’une candidose ou d’une vaginose, préférez alors un savon au pH basique (autour de 5)) et on évite de multiplier les toilettes intimes au quotidien.
  • instant glamour : lorsque vous allez au petit coin, on pense à s’essuyer toujours de l’avant vers l’arrière afin de ne pas faire rentrer le vagin et l’urètre en contact avec le papier toilette souillé de matières fécales. C’est bête à dire mais il n’y a rien de pire pourtant !
  • mesdames, on pense à changer de protection hygiénique environ toutes les 6 heures, afin d’éviter que cela soit le terrain d’une humidité propice à la prolifération de bactéries donc la perturbation de la flore vaginale, le cercle vicieux.
  • on pense à bien uriner après chaque rapport sexuel. Pourquoi ? Cela permet d’éviter la cystite inhérente au rapport sexuel, ce qu’on appelle la cystite post-coïtale. Le jet urinaire a alors une fonction de nettoyage entre guillemets de toutes les bactéries, germes qui pourraient remonter vers la vessie du fait justement de cette proximité vagin et urètre.
  • enfin, pour celles qui sont en couple et qui ont des relations sexuelles sans préservatif, n’oubliez pas que le sperme diminue l’acidité du vagin (donc le pH). C’est bon à savoir !

Attention aux médicaments, de potentiels perturbateurs de la flore vaginale

Toute prise de médicaments n’est pas sans conséquence, c’est bien connu. Or ce qu’on connait moins, ce sont les effets secondaires sur le plan sexuel. En effet, certains médicaments peuvent bouleverser la flore vaginale, je pense notamment aux :

  • antibiotiques qui font le ménage niveau bactéries, c’est leur job, certes, mais qui s’occupent aussi (malheureusement) des bonnes bactéries du vagin, c’est le gros inconvénient
  • les antiacnéiques
  • les médicaments qu’on peut prendre durant la saison des pollens, des antiallergiques qui nous sauvent très souvent la vie lorsque les beaux jours reviennent
  • certains antidépresseurs
  • certains traitement hormonaux

Et cette liste n’est pas exhaustive donc n’hésitez pas à en parler à votre médecin au moindre doute car cela peut être la cause de tous vos maux.

Les hormones ou les valses de Vienne

Quand une femme n’est pas de bonne humeur, pas dans le bon mood, on entend souvent la phrase suivante, « c’est les hormones ! ». Or ce n’est pas tout à fait faux. Pourquoi ? En fait, l’influence des hormones sur l’humeur n’est pas un mythe. Le pouvoir des hormones est d’ailleurs souvent insoupçonné ! Or, si c’est le cas pour l’humeur, forcément, c’est aussi vrai pour la sexualité féminine (lato sensu).

Et oui, l’équilibre de la flore vaginale peut fluctuer en fonction du taux d’hormones (et plus particulièrement du taux d’œstrogènes), taux d’hormones qui varie en fonction de l’état hormonal de ces dames, plus précisément :

  • durant les périodes de règles
  • à la puberté, mêlée parfois à une prise de contraceptifs hormonaux
  • durant la grossesse et notamment pendant l’allaitement
  • à la ménopause
  • en cas de maladies très spécifiques (liées aux hormones; je pense notamment au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK))

Dès lors, ces variations du taux d’hormones ont un impact sur le pH vaginal. S’en suit une altération de l’environnement où les bonnes bactéries prolifèrent. Dès lors, quand on touche à ces bonnes bactéries, ce n’est donc pas étonnant par exemple que durant la grossesse, certaines femmes soient plus touchées par les mycoses vaginales.

Les bons gestes à adopter !

Si on ne parle que de sécheresse vaginale, oui cela se soigne ! Il faut donc bien identifier s’il s’agit d’une véritable sécheresse vaginale et pas autre chose car sachez que dans la plupart des cas, un manque de lubrification est le plus souvent dû à un manque d’attention donné aux différentes zones érogènes de votre partenaire, les préliminaires (encore eux) souvent expédiés en quatrième vitesse.

Je ne compte plus le nombre d’anciennes petites amies me jurant qu’elles mouillaient peu (voir pas du tout), peut-être à cause, selon elles, d’une potentielle sécheresse vaginale mais au final que nenni. Durant notre première fois, elles en mettaient partout (sans parler de fontaines) car je m’occupais vraiment d’elles ! Cela fait donc toute la différence.

Dans tous les cas :

  • je le répète mais on met l’accent sur l’hygiène au quotidien (cf le début de mon article),
  • avant tout traitement naturel ou pas (ovules, probiotiques etc.), on demande conseils à son pharmacien, à son médecin traitant ou à son gynécologue et on ne fait surtout pas confiance aux forums internet !
  • on pense aussi à avoir la main lourde sur le gel lubrifiant durant les rapports sexuels. On privilégie la salive, le meilleur lubrifiant naturel au Monde sinon on se rue sur les lubrifiants à base d’eau (compatibles avec la plupart des préservatifs et des jouets sexuels) ou de silicone (permettant la lubrification la plus durable) en mettant de côté ceux qui sont parfumés (en l’espèce, c’est à éviter).
  • et je vais me répéter encore et encore mais pas d’automédication ! On n’applique pas n’importe quelle crème dans son vagin et on ne prend pas n’importe quelle pilule miracle ! Non !
  • enfin, on abuse des préliminaires durant les relations sexuelles ! Dix, vingt, trente minutes, pas de limites au plaisir ! Donc par extension, on apprend à connaitre son corps mesdames (il ne faut pas s’étonner sinon que les françaises soient les plus insatisfaites sexuellement en Europe) et c’est encore plus vrai pour ces messieurs ! Les préliminaires permettent d’ouvrir les vannes de la lubrification dans 3/4 des cas, ne l’oubliez jamais !

Ce qu’il faut retenir

Favoriser une meilleure lubrification féminine, afin d’éviter les désagréments cités dans mon article, nécessite donc une approche holistique, combinant des changements de style de vie, des ajustements alimentaires et parfois des solutions externes toujours encadrées par une personne du corps médical, toujours !

Dans la plupart des cas, ne pas mouiller demande juste un réajustement sur soi-même si je puis dire et donc une prise de recul aussi sur la façon d’aborder la relation sexuelle. Et oui, on ne mouille pas assez peut-être aussi parce-qu’on ne fait pas ce qu’il faut pour (préliminaires trop rapides, zones érogènes délaissées etc.).

Comprendre les mécanismes de la lubrification (et donc par extension ceux de la sécheresse vaginale), identifier les facteurs qui peuvent l’influencer et prendre des mesures adaptées contribuent donc à améliorer le bien-être sexuel des femmes. Communiquer avec sa partenaire est aussi un atout majeur car sans communication, impossible justement de faire de bons préliminaires (car on ne s’entend pas sur ce qui plait à l’un et à l’autre) et donc d’activer cette lubrification (le cercle vertueux à adopter).

Et puis au moindre doute, encore une fois, on prend rendez-vous chez le médecin car comme on dit, il vaut mieux prévenir que guérir !

Alors et vous, avez-vous identifié pourquoi vous ne mouillez pas assez ? Dites-le moi en commentaires. 😉

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