Suivez mes conseils pour soumettre et dominer en couple (jeu sexuel)
Pourquoi c’est intéressant de s’adonner à la soumission dans son couple ?
Une femme, c’est une créature très mentale
Et oui, votre femme est mentale dans le sens où tout ce qui touche son cerveau va avoir un impact sur son corps et inversement. Elles sont ainsi faites et c’est aussi pour cette raison que beaucoup de femmes dévorent la littérature érotique (je crois qu’en a pu s’en rendre compte avec le roman « Cinquante nuances de Grey » où Anastasia Steele tombait amoureuse du beau et riche Christian Grey, amateur de jeux sexuels très particuliers, la demoiselle alors éduquée et initiée à cet univers, toujours sous le joug de son homme). Pourquoi ? Tout simplement parce-que cela fait travailler leur imagination et donc leurs fantasmes.
Et oui messieurs, ne rêvez pas, peu d’entre elles sont excitées par une visite sur Youporn et compagnie car les images n’ont pas le même impact sur elles que sur les hommes. Elles ont besoin de « mentaliser » pour faire monter le désir donc dans les jeux BDSM, initiales de Bondage, Discipline/Domination, Soumission/Sadisme et Masochisme, le but recherché est d’avoir une action sur l’esprit donc sur le corps, les deux étant étroitement liés !
Le but n’est donc pas juste de faire du mal à l’autre
Et non, on ne va pas faire mal pour que la souffrance physique entre guillemets devienne un plaisir. On va plutôt jouer sur son mental et donc exciter votre femme d’une manière totalement inédite comparé à de simples préliminaires très classiques j’ai envie de dire. C’est comme ça que l’orgasme (fontaine ou non) peut être atteint parfois beaucoup plus facilement car vous activez des zones du cerveau peu sollicitées d’habitude.
Et pourquoi le fait de dominer aurait une incidence telle sur notre système nerveux et donc sur notre chair (et vice versa) ? Des chercheurs se sont penchés sur la question en testant des adeptes du BDSM et les résultats sont sans appel : il y aurait une modification au niveau de l’état de conscience des pratiquants tout simplement parce-qu’il y a une action sur l’irrigation du cerveau, ce qui est aussi le cas dans la méditation par exemple. Oui faire du yoga ou pratiquer le BDSM entraine des effets comparables. C’est surprenant mais bien réel !
Et alors, vous vous dites peut-être, « mais en quoi ça me concerne ? »
Et bien, c’est très simple : atteindre un état de conscience différent (différent de celui de vous et moi tout le reste du temps) = une meilleur réceptivité = un laisser aller plus facile (car on va influer sur ses émotions, son état d’esprit, son désir donc son excitation) = un orgasme atteint plus aisément.
À nous de l’envoyer sur ce petit nuage justement pour qu’elle soit « à point » pour jouir pleinement et si on peut utiliser le BDSM pour y arriver, il ne faut pas s’en priver.
Et oui,ces jeux érotiques on peut les voir comme de vrais préliminaires. Et ne croyiez pas que votre petite amie est bien trop timide pour tester ce genre de coquineries car ce rapport dominée/dominant plait à beaucoup de femmes qui n’osent tout simplement pas se l’avouer ou vous l’avouer.
A noter enfin que le BDSM n’est pas qu’une affaire d’hommes uniquement dans le sens où le dominant devrait toujours être le mec, oh que non. Il y a des dominatrice encore plus sévères, croyez-moi. Les femmes savent aussi punir comme il se doit donc n’hésitez pas à inverser les rôles !
Le BDSM pour exciter votre partenaire comme jamais
On va donc voir cette pratique en deux parties, un type de jeux visant le corps pour agir sur l’esprit donc sur le plaisir et un autre type de pratiques touchant à l’esprit pour agir sur le corps. Le BDSM soft ou plus poussé est un vrai casseur de routine, vous allez le voir !
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#1 Agissons sur le physique pour agir sur le mental
Jouons mais prenons quelques précautions
On va donc agir sur la chair et pour comprendre à quel point cette pratique ne doit pas être prise à la légère, il faut revenir sur la définition du BDSM. Wikipédia nous dit que c’est en effet une forme d’échange contractuel au terme duquel on va se servir de pratiques qui à la base ne sont pas synonyme de plaisir mais qui chez certaines personnes vont justement avoir un effet érogène. On pense alors à la douleur dans cette première partie.
Dès lors le mot contractuel nous oblige à deux choses :
- vu que le sexe est déjà à la base un vrai partage et donc un respect mutuel qui passe par la communication, le BDSM vous demandera tout ça puissance 1000 car ne comptez pas débarquer avec vos pinces à tétons sans avoir prévenu votre petite copine. Vous allez tout foutre en l’air en moins de 10 secondes car vous n’aurez pas préparé son esprit avant son corps surtout si c’est tout nouveau pour elle. Alors oui il va falloir en parler, l’effet de surprise sera tout sauf positif en la matière car vous sortez des sentiers battus ! Même discours si c’est vous mesdames qui prenez les rênes car on est loin de la fellation avec la chantilly VS la fellation normale. Il faut lui laisser le temps de digérer l’info !
- en l’espèce, on a tous et toutes des limites qui sont propres à chacun concernant la douleur donc si vous voulez vous lancer dans de tels jeux, il va falloir définir ce qu’on appelle un mot d’alerte permettant d’informer celui qui donne que celui qui reçoit est arrivé au seuil de ce qu’il peut supporter donc qu’il faut s’arrêter immédiatement. La santé avant toute chose j’ai envie de dire car selon le type de pratique que vous emploierez, vous devez penser aux éventuels dangers éventuels.
Comment on lui en parle ?
On en parle tout simplement. Les plus malins essayeront de tâter le terrain avec des sous-entendus mais quand il est question d’utiliser des martinets ou autres instruments de torture, je pense personnellement qu’il faut en parler cash même si ensuite vous y allez crescendo dans vos pratiques. Au moins vous aurez son accord et pour votre partenaire, c’est déjà un bon début vers le laisser aller et vers cette confiance qu’elle place entre vos mains !
J’ai une réflexion que je vais partager avec vous : gardez toujours à l’esprit que vous n’avez pas besoin d’aller dans le hard pour atteindre le but recherché. Des petites touches suffisent mais cela dépendra encore une fois de votre partenaire, on va en parler tout de suite !
A- Commençons piano
Pour voir le seuil d’acceptation de votre partenaire, vous allez pouvoir essayer un petit jeu tout con. Vous allez l’épiler à la cire ou la raser mais je suis plus partisan de l’utilisation de la cire car il y a du suspens entre guillemets entre le moment où vous posez la cire encore chaude et le moment où vous tirez la bande. C’est vous qui êtes aux manettes, qui maitrisez du début à la fin et la petite crainte se dilue avec le plaisir de voir son partenaire mener la danse et décider de tout ! C’est comme ça que la douleur devient une véritable émotion positive !
Vous voulez ajouter un peu de sadisme ? Utilisez la pince à épiler !
B- Le jeu du foulard
On était dans le soft, on passe directement à l’extrême et là je vais freiner des deux pieds et vous dire : attention danger. Le but de la strangulation ou asphyxie érotique est clair : provoquer un manque d’oxygène, la suffocation amenant hallucination et parfois même érection chez les hommes. Cela amène à un état modifié de conscience certes mais le risque c’est la mort donc je dis non !
C- Punissez-la, elle a été vilaine !
On va évoquer un classique de chez classique : la fessée. Allongée sur vos genoux, le lit ou debout, avec les mains ou un accessoire spécifiquement conçu pour lui claquer le derrière, cela fera son petit effet. Beaucoup de femmes aiment ça, surtout la petite claque sur le fessier en levrette mais en utilisant une cravache par exemple, vous montez d’un cran.
Flexible et rigide à la fois, en satin et en cuir, vous ferez mouche à chaque coup plus ou moins fort sur sa peau (fesses, cuisses).
Vous pouvez aussi utiliser ce qu’on appelle « un paddle », en forme de main ou non et en cuir, vous pourrez vous en donner à cœur joie sur le postérieur de la méchante fille ! C’est un bon moyen de lui donner chaud aux fesses et de la faire rougir et ce n’est pas une image !
À noter que vous pourrez aussi utiliser ces jouets psychologiquement parlant. Comment ça ? Ils sont juste là à portée de mains donc vous pouvez vous en servir même si vous ne le faites pas tout de suite. C’est donc juste une éventualité donc « la crainte de » peut être aussi forte que la douleur en elle-même mais dans ce cas, on touche au volet deux de notre article à savoir le fait d’agir sur l’esprit pour agir sur le corps. Pensez-y en tout cas !
D- Allez plus loin que la fessée…
Le stade au-dessus de la fessée est selon moi la claque, plus ou moins grosse, qui vient flirter avec les joues de votre partenaire. La douleur de la gifle n’est pas ce qui va jouer sur la libido mais bien le fait que vous la rabaissez. C’est le geste qui compte et pas la douleur concernant la gifle. L’acte de domination est vraiment fort en l’espèce.
E- Allumez le feu
Faire couler de la cire chaude sur la peau (les tétons par ex, le pubis…) peut procurer des sensations très particulières à votre partenaire.
Quelques précautions sont évidemment à prendre :
- n’utilisez jamais de bougies classiques, ces dernières fondant à haute température, le risque de brûlure étant donc plus grand
- débutez par des zones moins érogènes comme le dos afin de voir si votre partenaire supporte la douleur
- ne faites jamais couler la cire à quelques centimètres de la peau de votre partenaire mais à environ 40 cm du corps
- faites couler la cire goutte par goutte et pensez toujours aux mots de sécurité si la douleur devient trop forte. Lesquels ? Dans ce contexte très particulier, choisissez-en 3. Un pour « Tout est ok », un pour « cela commence à chauffer un peu trop donc espace les gouttes » et un dernier pour « on arrête tout »
F- Griffez, mordez, pincez…
C’est une sensation différente car vous stimulez la peau de façon plus ou moins profonde (jusqu’au sang parfois) :
- en griffant votre partenaire, ce qui est plus simple si vous êtes une femme. Sentir les ongles s’enfoncer dans son dos peut-être très excitant
- en mordant votre partenaire, avec les dents, cela fait son petit effet
- en pinçant des zones érogènes plus ou moins puissantes sans ou avec des accessoires. Je pense notamment au pince-tétons
G- Utilisez des instruments de « torture »
L’esprit humain est très fécond et sans aller dans l’extrême, on a quand même de beaux spécimens de jouets érotiques qui seront pour certains de véritables instruments de torture et pour d’autres la curiosité sera si forte qu’ils franchiront le pas :
On peut penser à cette roulette composée de pointes en acier que vous allez faire aller et venir sur la peau de votre partenaire, avec une pression plus ou moins forte sur sa peau.
On franchit encore un cap supplémentaire avec l’électrostimulation. Pourquoi ne pas tester ce gant qui va envoyer des impulsions électriques à votre partenaire ?! Direction mon rayon dédié !
Et le fameux et redouté martinet alors ? Il peut venir caresser doucement la peau de votre partenaire comme lui laisser des traces si le châtiment est mérité. Les nombreuses lanières en cuir risquent d’en faire crier plus d’une ! On est aux limites de la flagellation donc attention quand même car c’est une pratique pas si anodine que ça !
Bref, vous voyez que tout est possible, le plus important étant que cela soit fait dans le respect de l’autre !
#2 Agissons sur le mental pour agir sur le physique
Plus pernicieuse mais tout aussi efficace, vous allez maintenant avoir recours à des méthodes beaucoup plus cérébrales comme la contrainte ou l’humiliation.
Dès lors la domination peut se faire de différentes manières…
A- Avec des accessoires
On pense alors à tout ce qui immobilise donc qui soumet mais pas que. On pense forcément aux menottes ou à la corde pour attacher sa partenaire à la chaise ou aux pieds du lit… Rien de plus dingue que de ne plus pouvoir rien faire les mains dans le dos avec l’impossibilité totale de se débattre et de s’échapper. Rien de douloureux certes mais cela joue sur l’esprit, croyez-moi quand on est à la merci de l’autre. Imaginez un cunnilingus dans cette position ou même l’utilisation d’une plume pour les plus chatouilleuses… c’est juste dingue !
Pourquoi ne pas tabler sur une laisse. Et dans ce cas c’est l’ascendant de l’un sur l’autre qui prime, c’est alors très psychologique. Vous tenez la personne par le bout du nez et cela suffit pour que cela fasse tilt dans l’esprit de votre partenaire. Il n’a pas son mot à dire, il est votre chose, point à la ligne ! Vous pouvez vous rendre dans une animalerie ou vous laisser tenter par des modèles un peu différents.
Couper la vue avec un foulard, un masque ou la parole avec un bâillon restent des valeurs sûres car priver votre partenaire d’un sens montre qui décide et ce n’est surtout pas celui qui est en position de faiblesse entre guillemets ! (et cela accroit tous les autres sens par la même occasion, les sens encore en action prenant le relai des sens perdus) C’est le rôle de l’accessoire, poser les bases, le cadre et bien faire comprendre à son partenaire qui est le chef et qui obéit.
Mesdames, pensez d’ailleurs à la cage de chasteté pour ces messieurs. C’est alors vous qui décidez quand le petit oiseau pourra s’échapper de sa cage. Et le fait de contrôler son organe, il n’y a rien de plus fort niveau soumission.
B- Avec des jeux de rôle (déguisements)
Le jeu de rôle vous permet (vous et votre partenaire) de vous mettre dans la peau d’une et d’un autre donc de devenir par exemple la parfaite soubrette qui répond au doigt et à l’œil du propriétaire de la maison. Tout est possible niveau fantasmes. Pour ce faire, vous pouvez investir dans quelques déguisements et c’est d’ailleurs un bon moyen de vous laisser aller.
L’aspect vestimentaire aide beaucoup à rentrer dans la peau d’un et d’une autre et c’est d’ailleurs très important en matière de BDSM que ce soit une simple tenue de femme de ménage très coquine ou un ensemble plus complexe en latex (couvrant ou non le visage car il existe des tenues complètes pour le dominé et le dominant ce qui peut aussi permettre à l’autre d’avoir l’impression de se faire dominer par quelqu’un d’autre, rien de tel pour ajouter du piment à la relation sexuelle).
Le code vestimentaire imprime dans l’esprit du partenaire qui est le boss, c’est très visuel pour le soumis ce qui lui permet de se mettre dans l’ambiance et donc d’influer sur l’esprit !
Le côté fétichiste de la situation peut d’ailleurs aller dans le soft mais aussi dans l’extrême : le maitre et l’élève, la maitresse et l’esclave (les talons aiguilles pouvant dominer la chair comme l’esprit), la petite chienne (animal) et son propriétaire, le papa et son bébé… il y en a pour tous les goûts. Le scenario sera évidemment pensé à l’avance et validé par les deux partenaires. Dans tous les cas, l’obéissance sera récompensée (ou non si vous êtes vraiment méchant) et la désobéissance punie plus ou moins durement mais en même temps, elle l’a mérité, pas vrai ? 😉
C- Avec ce que la nature vous a donné…
Les tenues et les joujoux c’est bien mais sachez-le, vous avez tout ce qu’il faut sur vous pour soumettre votre partenaire et cela commence par ce que la nature nous a donné et qui fait de nous des êtres pouvant communiquer. On parle avec la voix et avec les yeux et je peux vous assurer qu’une intonation sèche, un regard dur, les sourcils se fronçant… tout cela fait passer des émotions et des ordres qui peuvent troubler complètement votre partenaire qui aura alors envie de devenir le moins que rien avec lequel vous allez pouvoir vous amuser !
Certains voudront d’ailleurs poursuivre ces jeux de rôle sur plusieurs jours et pas juste pendant la relation sexuelle, le soumis étant toujours à la botte du dominant 24/24.
Ne l’oubliez pas : la seule limite c’est votre imagination et ce que votre couple aura décidé !
P.S. : Dans ma méthode on verra d’autres moyens de jouer sur l’état de conscience de votre partenaire dans un but commun: préparer l’orgasme final, le BDSM étant un moyen parmi tant d’autres.