Être femme fontaine : maladie ou véritable bénédiction ?
Quand nous les hommes nous abordons le sujet des femmes fontaines, nous pensons tout de suite au côté sexuel de ce « phénomène ». Et oui, quand on s’y intéresse un peu, beaucoup voir passionnément (si ce n’est pas à la folie), c’est quelque chose de super excitant. Mais quand on est une femme, la première intéressée au final, et qu’on découvre cette particularité sans trop savoir ce qui se passe, croyez-moi que cela peut vite devenir déstabilisant (et le mot est faible).
C’est dans ce contexte qu’on peut très rapidement se poser des questions et parfois (même souvent) les mauvaises. C’est aussi ce qui pousse beaucoup de femmes à ne plus éjaculer, consciemment ou inconsciemment. Et oui, le doute, et essentiellement les craintes, ne font pas bon ménage avec une sexualité épanouie.
Rentrons dans le vif du sujet sans plus tarder et ce afin de vous rassurer et de vous motiver à en savoir toujours plus sur ce sujet (si passionnant). Alors mesdames, éjaculer est-ce synonyme d’un problème de santé ou d’un véritable don du ciel ?
L’éjaculation féminine, c’est quoi ?
Une définition simple et efficace des femmes fontaines
Pour faire simple et ne pas partir dans des explications interminables, chez certaines femmes, l’orgasme ne se résume pas à un (simple) ensemble de manifestations physiques et psychologiques consécutives à une stimulation sexuelle adéquate, le point G en l’espèce. Non, il y a un gros bonus en quelque sorte, la cerise sur le gâteau qui va décupler la puissance de l’orgasme, faisant de ce dernier un orgasme hors du commun car beaucoup plus fort, plus satisfaisant. Et oui, cet orgasme s’accompagne d’une émission de liquide. On comprend alors pourquoi cette particularité (et non des moindres) fait couler beaucoup d’encre.
C’est un orgasme 2.0 en quelque sorte ! Avec l’éjaculation féminine, on monte d’un palier dans les strates du plaisir. Et c’est certainement là tout le problème. On ne rentre plus dans les cases avec le squirting car ce n’est pas « la norme ». Et quand on est hors norme, même si c’est le meilleur orgasme du monde, on se pose beaucoup trop de questions (on n’y peut rien, c’est humain). Et malheureusement, c’est souvent le début de la fin.
Du plaisir au questionnement, il n’y a qu’un pas (et c’est bien triste)
J’éjacule, suis-je normale ?
La méconnaissance d’un sujet, surtout quand il s’agit de sexualité, est la principale source de malaises et d’incompréhensions. Dès lors, définir cette éjaculation féminine, cela permet justement de ne plus voir les fontaines comme quelque chose de dégoutant, d’anormal. C’est même tout le contraire ! Or ces dames ont du mal à se décontracter et c’est là tout le problème. Dès lors, que vous soyez fontaine ou non (et que vous souhaitiez le devenir), il faut mettre les choses à plat pour ouvrir vos chakras entre guillemets, vous ouvrir pour embrasser l’éjaculation féminine. C’est tout l’intérêt de cet article !
Le problème, c’est qu’on n’imagine pas le nombre de femmes fontaines qui se demandent si elles sont normales ! Les femmes qui éjaculent de façon plus ou moins abondante en viennent même à se demander si elles ne sont pas malades. Dès lors ce n’est pas étonnant que certaines femmes soient tentées de prendre un rendez-vous chez leur médecin ou leur gynécologue (après une réflexion de leur partenaire et/ou parce-qu’elles sont dans l’impasse face à ce phénomène). C’est dire à quel point le squirt est méconnu ! Il suffirait pourtant de faire prendre conscience aux femmes qu’elles sont toutes des femmes fontaines, celles qui ne le sont pas encore étant des fontaines en devenir. Cela règlerait le problème !
Je vais donc vous rassurer : non, vous n’êtes pas malade, vous êtes juste exceptionnelle ! Je vais même aller plus loin : toutes les femmes devraient vous envier !
Zéro danger, que des bénéfices !
Comme l’orgasme et le sexe ont des bienfaits sur la santé, c’est aussi (encore plus) le cas pour le squirt (éjaculation féminine). Et oui, il y a zéro danger pour la santé, je vous rassure. C’est même tout le contraire. Je dirais même que les bienfaits sont multipliés par 100. Pourquoi ? Tout simplement parce-qu’éjaculer, c’est avoir un orgasme hors du commun, plus fort, plus profond. Dès lors, éjaculer c’est :
- avoir de bien meilleurs orgasmes, je me répète mais c’est important,
- diminuer les problèmes de sommeil (merci l’endorphine, l’ocytocine et la sérotonine),
- avoir moins de stress car une vie sexuelle épanouie, c’est une vie quotidienne avec moins de tracas,
- se laisser aller, à un niveau jamais connu (dixit les femmes qui bossent ma formation en ligne),
- débloquer des nœuds intérieurs sources de pas mal de blocages sexuels mais pas que,
- prendre confiance en soi et en son partenaire,
- prendre un pied fou sans pression,
- et cela ne s’arrête pas là (cf mon guide sexuel).
Je vous remets le lien d’un article où je traite des bienfaits de la masturbation féminine (et par extension du squirting) mais aussi le lien de mon article sur les bienfaits du cunni pour la santé !
Et cela ne s’arrête pas là comme je vous disais. C’est une boucle infernale vertueuse, la connaissance de l’éjaculation féminine ayant des ramifications insoupçonnées sur la découverte de votre corps, de votre sexualité.
L’éjaculation féminine, un vaste sujet qui ouvre de nombreuses portes
Dépassez vos inquiétudes, vous ne serez pas déçu.e
Il faut dire que faire des recherches sur l’éjaculation féminine, notamment sur internet, est ni sans embûches ni de tout repos. Les inquiétudes peuvent vite s’additionner à mesure qu’on s’informe sur le sujet (pas forcément sur les bons sites ce qui n’arrange rien). En effet, entre les sites pornographiques loin de la réalité, les articles qui parlent de syndrome ou de symptômes (un peu comme une vulgaire MST/IST) sans oublier ceux qui font intervenir des médecins mettant le doigt sur des études scientifiques et médicales pour expliquer ce phénomène, cela n’aide pas à se sentir à l’aise et à se laisser aller. Il n’y a rien de pire pour être dans le flou et se désintéresser du squirt.
Face à un sujet, à première vue uniquement, complexe et déroutant, beaucoup de femmes balayent tout ça d’un revers de la main, fermant alors la porte à des orgasmes dingues mais aussi à la découverte de leur propre corps et de leur sexualité. Et ça, c’est un point important de l’intérêt de l’éjaculation féminine côté femmes mais aussi côté hommes.
Squirter va vous faire grandir sexuellement
Et oui mesdames, si vous avez toutes cette capacité d’éjaculer et si ces messieurs ont aussi tous ce pouvoir de faire éjaculer leur partenaire, cela va bien plus loin qu’un simple jet de liquide. En effet, éjaculer, c’est :
- découvrir (réellement et complètement) le sexe féminin,
- comprendre et découvrir le point G (emplacement, taille, texture etc.),
- prendre conscience de sa capacité à être vaginale et pas juste clitoridienne (ce qui fait défaut à de nombreuses femmes à en croire mon sondage maison),
- partir à la découverte d’autres zones érogènes primaires,
- jouir enfin sans pression (celle qu’on se met sur soi-même, celle de son partenaire, de la société etc.),
- oser car quand on éjacule, on explose des barrières qu’on s’était soi-même posées consciemment ou pas et on peut alors s’ouvrir à d’autres pratiques sexuelles (sexe anal etc.),
- jouir plus fort en travaillant les muscles de son périnée,
- guider son partenaire (ce que peu de femmes font faute de connaître réellement leur propre sexe),
- et ce n’est pas tout…
Vous saurez tout sur les orgasmes féminins grâce au squirting
Pour celles et ceux que cela intéresse, je vous laisse accéder à ces quelques articles (non exhaustifs) où je traite de tous ces sujets :
- l’éjaculation féminine, une source d’épanouissement sexuel méconnue.
- tous mes articles ici sur de nombreuses techniques pratiques pour donner des orgasmes, des orgasmes du point G justement (liés au squirting).
- j’aborde ici toutes les questions concernant l’importance des préliminaires pour faire jouir et gicler une femme (avec des aliments, grâce au massage etc.).
- en finir avec la question suivante : est-ce que, moi aussi, j’ai un point G ?
- l’importance de reconnaitre son propre point G mesdames (et celui de votre partenaire messieurs afin de savoir quelle tête il a pour justement viser juste lorsque vous la doigtez ou lorsque vous lui faites l’amour) et de saisir pourquoi les femmes ont besoin d’un homme qui maîtrise ce sujet (cf le témoignage de Yohan ici).
- mon focus sur l’anatomie féminine dans sa globalité, clé de voûte d’orgasmes garantis.
- et qui dit connaissance de l’anatomie dit musculation de vos muscles PC, exercices que peu de femmes connaissent/font.
- la découverte de zones érogènes dont certaines vraiment insoupçonnées mais pourtant tellement orgasmiques.
- faites comme Mélanie (son témoignage ici) : découvrir qu’on peut jouir et éjaculer en stimulant des zones qu’on n’aurait jamais osé stimuler (zones tabous).
Bref, étudier l’éjaculation féminine pour une femme ou un homme, c’est la voie royale vers la résolution de la question existentielle suivante : « comment fait-on jouir une femme ? ». Elle est pas belle la vie ?!
C’est quoi ce liquide ?
Un liquide qui dérange (malheureusement)
Si cela coince, c’est avant tout dû au fait qu’un liquide est expulsé lors de l’orgasme. Il est normal pour un homme d’éjaculer mais c’est loin d’être le cas pour une femme. Or, je le répète : toutes les femmes ont cette capacité. C’est donc normal. C’est juste que 100% de celles qui ne jouissent pas de cette manière ne savent pas (pour l’instant) qu’elles peuvent le faire. Il faut juste que cela passe dans les normes et on ne se posera alors plus ce genre de question. Il faut donc que je vous rassure : ce n’est PAS de l’urine ou une fuite urinaire (incontinence) concomitante à l’orgasme. C’est malheureusement ce qui vient à l’esprit de la plupart des femmes mais aussi des hommes qui assistent à une éjaculation féminine.
On ne va pas se mentir, pour une femme, voir un liquide jaillir lors du coït, c’est sûr que cela peut surprendre. Même les hommes peuvent être « choqués » de voir leur partenaire jouir physiquement entre guillemets. Or, attention messieurs à ne pas être le vecteur du mal-être de votre partenaire en ayant un petit mot déplacé sur ce qui vient de se passer. Vous allez alors transformer ce moment merveilleux en un complexe difficile à supprimer. Les mots entrainent souvent des maux et le retour en arrière est souvent compliqué.
Non vous n’urinez pas lors du squirt
Il faut donc abolir ce sentiment de honte et de gêne qu’ont ces femmes qui éjaculent et qui bloquent celles qui ne squirt pas encore. Or ce n’est pas facile car qui dit éjaculation féminine dit éjaculat donc liquide. Or, forcément, on pense tout de suite à un liquide qui fait « peur » car totalement incompatible avec la sexualité, le glamour de ce moment charnel partagé avec l’être aimé.
Le fait en plus que cet orgasme s’accompagne très souvent d’une envie de faire pipi (c’est juste une sensation, pas la réalité), cela n’aide pas à vous enlever cette idée de la tête. Pourtant, je le répète : non vous n’êtes pas en train de pisser sur votre homme et/ou sur le lit.
Pour en apprendre plus sur la composition et l’origine de cet éjaculat, il faut se référer à une étude récente publiée en 2015 dans « The journal of sexual medicine » sous le titre « Nature and origin of « squirting » in female sexuality » (« la nature et l’origine de l’éjaculation féminine dans la sexualité féminine »). On y apprend que ce liquide se compose essentiellement d’urée, de créatinine et d’acide citrique. Or il faut bien différencier le processus sexuel de l’éjaculation féminine et le fait d’uriner, le liquide composant l’éjaculation féminine (même s’il est composé d’urée) n’ayant pas le temps de devenir l’urine qu’on connait tous et toutes.
Éjaculer pour une femme est donc l’aboutissement d’un processus bien particulier. Ne faites donc plus un rapprochement entre l’éjaculat, le liquide produit par les femmes fontaines et l’urine, un liquide odorant permettant l’élimination des déchets de l’organisme.
Des effets dévastateurs sur vous mesdames
Dès lors, je vous en prie, j’ai même envie de le crier, de le hurler : il faut arrêter de comparer le squirting à une maladie ou à une pratique urologique. Ceux qui essayent de diffuser ce genre d’idées, d’affirmations, de messages sont des irresponsables selon moi. Faire croire à toutes ces femmes qu’éjaculer c’est uriner, cela engendre des conséquences psychologiques et physiques désastreuses sur la vie sexuelle de ces femmes qui éjaculent pleinement, de celles qui éjaculent un peu mais aussi de celles qui voudraient devenir femmes fontaines. Beaucoup de femmes s’auto-censurent, freinées voir découragées par tout ce qu’elles lisent et entendent sur ce sujet.
Pour celles et ceux que cela intéresse, je vous en dis plus sur cet éjaculat ici dans cet article et bien entendu dans ma formation en ligne. Prenez le temps de lire cet article, ce sera l’occasion de voir ce liquide sous un autre angle, un bon moyen de créer un électrochoc afin de vous lâcher (enfin) !
Vous n’êtes pas malade, vous êtes extraordinaire
Vous avez un très gros truc en plus
Il est donc temps de vous assumer car vous assurez ! Et oui, c’est là que je veux en venir. Celles qui ne sont pas fontaines sont celles qui devraient se poser des questions. Pourquoi ? Car le squirt n’est pas l’exception, c’est la règle. Or, peu de femmes arrivent à éjaculer. Vous êtes donc au top si c’est le cas et vous êtes tout sauf une nana bizarre qui éjacule pendant l’amour. Non, vous avez un (énorme) plus par rapport aux autres femmes, pas l’inverse !
Il faut donc inverser la tendance et tout mettre en œuvre pour faire comprendre aux femmes et aux hommes que l’éjaculation féminine, c’est le pied et que c’est une pratique sexuelle, un orgasme différent et surpuissant à découvrir/expérimenter de toute urgence. Ce n’est donc pas quelque chose à mettre de côté car considéré comme étrange ou sale ! Il faut vraiment faire changer les mentalités à ce sujet et cet article va dans ce sens.
Vous avez en vous la clé des orgasmes que tant de femmes recherchent souvent en vain
Vous, vous jouissez contrairement aux autres !
Il faut donc vous recentrer sur vous, votre force, à savoir l’éjaculation féminine. Et oui, il faut prendre le recul nécessaire pour prendre conscience que les autres nanas galèrent à jouir et vous, et bien vous savez comment faire grâce au squirt justement ! Le squirt vous a fait grandir et vous a appris tellement de choses sur vous, votre corps, vos orgasmes.
C’est important de comprendre cela car éjaculer vous permet de briser toutes ces chaines qui vous enferment dans un moule préétabli. Cela déverrouille l’esprit donc le corps (et par extension la survenue des orgasmes) !
Vous éjaculez ? Dès lors je vous annonce officiellement que vous êtes extraordinaire ! Il faut donc arrêter de faire de l’éjaculation féminine une curiosité. Non, ce sont celles qui n’éjaculent pas qui sont ordinaires j’ai envie de dire (et je le répète une fois de plus, ce n’est pas péjoratif mesdames). Je veux juste créer un électrochoc pour que toutes celles qui ne sont pas encore fontaines le deviennent (et surtout veulent le devenir).
Vous n’éjaculez pas ? Et bien, il va falloir vous y mettre car vous passez à côté de votre sexualité !
Orgasmes, à qui le tour ?
Et pour devenir extraordinaires mesdames, il va falloir vous pencher sur la raison pratique, technique (le « comment on fait ») qui fait que cela ne marche pas (pour l’instant) mais aussi sur l’aspect psychologique. Il faut dépasser cette crainte (uriner) pour que tout le reste suive. Tout est lié, et oui ! Il faut donc arrêter de voir le squirt comme une maladie, comme une tare dont on voudrait se débarrasser au plus vite ou qu’on souhaite à tout prix éviter. Et oui, ce sont les autres qui devraient vous envier, pas l’inverse surtout que vous savez maintenant que vous êtes hors du commun !
Il faut juste changer de paradigme et voir l’éjaculation féminine comme l’objectif à atteindre et plus comme quelque chose de dégoûtant. Alors mesdames, qu’attendez-vous pour devenir extraordinaire ? Et vous messieurs, qu’attendez-vous pour faire vivre cette aventure extraordinaire à votre partenaire ?