Jouir grâce à son point G quand on ne le connait pas, est-ce long ?
On a beau dire que le point G se situe à quelques centimètres de l’entrée du vagin, ce n’est pas pour autant que vous le trouverez aussi facilement. Pourquoi ? Tout simplement parce-que le point G, c’est un peu comme un pénis, il a en quelque sorte besoin de rentrer en érection. Et pour ce faire, comme pour une verge, il faut l’exciter de la bonne manière. Pas de panique, je vous en parlerai dans mon guide. C’est d’ailleurs ce qui manque à 100% des femmes qui n’ont jamais trouvé leur point G (et par extension à 100% des hommes qui n’ont jamais trouvé celui de leur copine), à savoir une (bonne) méthode.
Je voulais dès lors vous parler de l’histoire de Marion, Louise et Séverine, trois ex petites amies qui n’y connaissaient rien et à qui j’ai fait découvrir cette zone extrêmement érogène, 3 histoires différentes et surtout 3 situations dans lesquelles vous pouvez vous reconnaitre, vous projeter.
Mon but avec cet article ? Vous prouver qu’il n’y a pas de norme dans la sexualité donc qu’il faut parfois prendre son temps pour avoir un orgasme et/ou pour le donner.
Marion et son point G : un orgasme rapide comme l’éclair !
Marion, l’amatrice de clito !
Dire que Marion, 26 ans, est une ex petite amie n’est peut-être pas le bon terme. On va plutôt parler de sexfriend pour vous planter le décor. On ne se voyait que pour prendre notre pied. Elle avait eu des histoires compliquées par le passé donc elle ne voulait plus se prendre la tête avec une relation normale entre guillemets. Elle voulait juste s’amuser sous la couette.
Notre premier soir fut mémorable, surtout pour elle. Très attachée à son clitoris pour avoir des orgasmes, elle n’avait d’yeux que pour lui. Dès lors, lui parler de G-spot, c’était un peu comme lui parler de vie extraterrestre, c’était très abstrait voir fantasque. C’est une réaction que j’ai l’habitude de rencontrer donc « même pas peur » j’ai envie de vous dire. D’ailleurs, c’est peut-être la vôtre en arrivant sur mon blog.
C’est une femme qui aimait se masturber mais utiliser des sextoys pour la pénétration vaginale, très peu pour elle. D’ailleurs, Marion n’en avait même pas à part un vibromasseur pour le clito (forcément). Tout tournait autour de ce dernier. Pourquoi ?
En fait, comme d’habitude, on a tellement fait l’apologie de l’orgasme clitoridien que le point G et l’orgasme vaginal passent à la trappe. Mais c’était aussi une conséquence de son histoire avec son corps et ses ex. Je vais y revenir car oui, à 26 ans, elle ne savait même pas que le point de Gräfenberg existait. C’est très courant, croyez-moi !
J’ai surpris Marion et son point G
Quand on a fait l’amour, je me suis empressé de prendre soin de la moindre parcelle de son corps durant de très longs préliminaires et j’ai pu goûter à son clitoris avec ma langue et mes doigts. Elle était déjà toute chancelante. Après m’être occupé d’elle, elle pensait qu’on allait ensuite passer au combo « fellation et pénétration classique » (comme le faisaient ses ex) mais non ! J’ai surpris cette demoiselle en n’étant pas comme les autres justement.
Après plus de 30 minutes de préliminaires, je suis passé aux choses sérieuses. Je lui ai fait découvrir son point G. Elle l’a vu gonfler, elle l’a senti et elle l’a touché. Elle me regardait avec des gros yeux en se demandant qui j’étais pour connaitre autant de choses sur ce point G dont elle ignorait tout.
Pourquoi elle le voyait pour la première fois de sa vie ? Tout simplement parce-que je l’ai fait bander en prenant mon temps. Il n’y a pas le feu au lac. Plus vous vous précipitez, moins le point G a le temps de se gorger le sang donc forcément, vous passez à côté. Marion, elle aussi était passée à côté pendant tout ce temps car les conditions n’avaient jamais été réunies pour le faire apparaitre.
Pour résumer, c’était tout nouveau pour elle et pourtant, en 40 minutes à tout casser, elle l’avait découvert et elle avait eu un orgasme vaginal grâce à lui. Elle a d’ailleurs été bien claire : quand on a utilisé toutes mes techniques de stimulation, elle m’a confirmé qu’elle n’avait jamais ressenti jusqu’ici un tel orgasme durant la pénétration vaginale.
Elle aurait d’ailleurs très bien pu ne pas savoir ce que c’était et pourtant parfaitement le connaitre. En effet, on ne met pas toujours des mots sur tout mais là, c’était une vraie débutante en la matière. Il y a donc eu un avant et un après.
Pour info, j’ai attendu le lendemain pour la faire éjaculer. Le jour d’après, ce fut aussi simple : en 5 minutes grand maximum, elle faisait sa première éjaculation féminine de sa vie.
Votre corps a tellement de choses à vous apprendre
Préliminaires qui s’éternisent, communication pendant l’amour, délicatesse, technique et surtout écoute de ma partenaire, c’est ce qui m’a permis de débloquer son point G et surtout de lui permettre de faire sa connaissance. C’est tout ce que ses ex n’avaient jamais fait avant moi mais ce n’est pas tout, elle était aussi à l’origine de son « ignorance ».
Et oui, c’est aussi une question de curiosité. Elle connaissait son clitoris par cœur car il était devant elle. Le point G, c’est une zone érogène interne donc, juste parce-qu’on ne sait pas et souvent parce-qu’on n’ose pas découvrir son vagin dans ses moindres recoins, et bien on peut passer à côté de ce plaisir immense. Et oui, on a tellement de choses à apprendre sur soi.
Moralité : il faut juste pouvoir ouvrir les yeux, chose que Marion a pu faire grâce à moi. Si personne ne vous prend par la main, n’attendez pas qu’on vous la prenne ! Foncez !
Louise et un égoïsme/égocentrisme typiquement masculin
Des ex trop centrés sur leur pénis !
Je vais vous parler de Louise, 29 ans. Idem, voici une petite amie avec une histoire totalement différente, c’est aussi ça qui pimente la chose, la découverte de personnalités uniques avec des corps qui réagissent aussi de façon unique, du fait d’une « histoire/expérience sexuelle » propre à chacun.
Louise aimait la pénétration vaginale, un peu trop d’ailleurs entre guillemets. Pourquoi je dis ça ? Durant notre première relation sexuelle, je l’ai laissé prendre les rênes afin de voir ce qu’elle appréciait et comment elle voyait le sexe. Et bien, comme pour beaucoup de gens, tout est expédié en quatrième vitesse. Comment cela se fait-il ? Désolé de le dire mais c’est la faute à beaucoup d’hommes qui résument la sexualité à quelques caresses, un cunni rapide puis une pénétration sexuelle. Le mâle a ce besoin de pénétrer, c’est plus fort que lui.
Résultat : cela déteint sur les femmes qui en oublient les bases de la sexualité. Pas étonnant qu’elles ne jouissent pas à deux et encore moins en solo. Le sexe, ce n’est pas qu’une histoire de coït !
Il m’a fallu lui réapprendre à se poser
Quand on ne prend pas le temps de faire l’amour, comment voulez-vous avoir le temps d’exciter le corps féminin ?! C’est un « être complexe » qui a besoin qu’on prenne soin de lui. C’est le b.a.-ba pour créer cette érection sexuelle et je parle bien d’une érection féminine. Et oui, il faut gorger de sang tout le réseau érectile féminin. On en revient à l’histoire de Marion, les préliminaires sont un peu un fil conducteur d’une bonne partie de jambes en l’air !
Dès lors, cela ne s’improvise pas. Il m’a fallu plusieurs jours, 3 exactement, pour que je lui réapprenne à se recentrer sur elle-même et pas juste sur moi et mon pénis.
On est donc parti ensemble à la recherche d’un plaisir mutuel où la rapidité n’avait plus lieu d’être. Jouir à tout prix et au plus vite, stop ! Il m’a fallu créer un déclic en elle et lui prouver que l’acte sexuel en lui-même n’était pas la clé de l’orgasme mais que c’était aussi une question d’ambiance, de glamour, d’alchimie, de jeux érotiques, de papouilles.
Il a fallu lui réapprendre à laisser l’autre lui faire du bien et surtout à ne plus penser comme un mec. Et oui, la pénétration vaginale n’est pas une fin en soit, c’est plutôt la cerise sur le gâteau. Mais avant de mettre la cerise, il y a beaucoup d’étapes à respecter sinon la cerise, elle se casse la gueule ! lol
Trois jours de plus et Louise jouissait avec son point G. Le cinquième jour, elle mouillait ses draps !
Séverine et son côté très têtu
Elle était pire que Saint-Thomas !
Je vais finir par Séverine, une demoiselle de 35 ans, une femme persuadée que le point G, ce n’était pas quelque chose d’envisageable. Pourquoi ? Tout simplement parce-qu’elle avait eu pas mal d’hommes dans sa vie, qu’elle aimait la masturbation mais que jamais elle n’avait pu avoir un orgasme vaginal de folie.
Elle avait tout testé, que ce soit avec ses doigts, des godemichets de toutes les tailles mais aussi avec des pénis très différents. Résultat ? Nada, que dalle, elle prenait du plaisir mais jamais autant qu’avec le clitoris. La pénétration vaginale, c’était un peu pour faire plaisir à ses mecs.
Bref, pour elle, c’était du vent ! On en avait discuté avant de faire l’amour et j’avais beau lui prouver par A+ B que le point G existait et qu’on pouvait avoir des orgasmes dingues grâce à lui mais niet, elle ne m’écoutait pas ! Vous savez quoi ? Le jour où je l’ai fait enfler, Séverine ne m’a pas cru. Même devant un miroir, je lui montrais son point G mais rien !
Elle poussait bien avec ses muscles PC mais non, pour elle, ce n’était pas ça le point G. On n’est donc pas allé plus loin. Je veux dire par là que je ne l’ai pas fait jouir avec mes techniques. Pourquoi ? Tout simplement parce-qu’elle n’était pas prête.
Elle devait jouir seule pour comprendre
Elle était fermée, c’était fou. Et elle avait beau avoir son G-spot devant les yeux, impossible de lui faire entendre raison. Elle m’a marqué, une vraie tête de mule. Bref, je n’ai donc pas insisté. Avant de clore le sujet, je lui ai donc fait une petite piqure de rappel (localisation, techniques…) et je lui ai juste conseillé de faire ce « travail » seule de son côté. Je voulais planter une graine en elle car je savais que je devais partir 15 jours à 800 kilomètres de chez elle.
Et bien, devinez quoi ? Tout cela l’a quand même bien remué. Dès lors, en tête à tête avec elle-même, elle a profité de mon absence pour creuser sereinement ce sujet qui ne l’intéressait pas du tout à la base. Mais ça c’était avant !
Elle a mis 4 jours avant de s’y mettre. Le fait de voir son point G avec moi, cela a été l’élément déclencheur, inconscient mais bien réel. Cela a fait son petit bonhomme de chemin.
Séverine a donc mis du temps pour qu’il devienne son pote. 🙂 Il lui aura fallu 4 jours de plus pour pouvoir le toucher et surtout pour oser le toucher, oser le stimuler et prendre conscience de son pouvoir. C’est quand elle a explosé cette barrière qu’elle avait vis-à-vis de lui qu’elle a pu le chatouiller. Elle a mis 3 jours à le regarder devant une petite glace. Elle s’excitait et elle le regardait apparaitre et disparaitre.
Sa découverte a pris du temps. Combien de temps pour jouir avec ? En tout, il lui aura fallu pas moins de 14 jours tout compris. Et le squirt dans tout ça ? On a bossé dessus tous les deux à mon retour. Cela a pris une semaine de plus.
En tout cas, quand je suis rentré, j’ai retrouvé une autre femme ! Incroyable, c’est le mot !
La règle, c’est qu’il n’y en a pas
Dès lors, vous répondre que c’est long ou pas d’avoir un orgasme grâce à son point G, c’est juste impossible et cela n’aurait pas de sens. Cela dépend de beaucoup trop de facteurs inhérents à votre histoire, votre personnalité, votre expérience comme ce fut le cas pour Louise, Marion ou encore Séverine. Je veux donc que vous compreniez qu’apprendre à trouver son point G, à le réveiller et le faire jouir, c’est très personnel.
Dès lors, que cela prenne 10 minutes, 2 heures ou 3 mois, on s’en fiche. Il ne faut pas que cela vous démotive. Que vous soyez une femme ou un homme, il faut juste savoir que cette zone érogène est totalement ignorée donc ce n’est pas étonnant qu’elle soit insensible dans 95% des cas. C’est temporaire, ne vous inquiétez pas ! Et oui, il faut la « regorger de sang », la faire revivre et pour ce faire, il existe un protocole précis (cf ma formation).
En conclusion, si rien ne se passe en un claquement de doigts et/ou si vous avez des difficultés, ce n’est donc pas que le point G n’existe pas, c’est simplement qu’il a besoin de temps pour exister justement. Ne l’oubliez jamais ! 🙂
Amicalement,
Nicolas